Comme je vous lâai dit, jâai perdu ma maman lorsque jâavais 13 ans (cf âïžChapitre 1).
Cette perte a eu des répercutions tentaculaires sur ma construction et ma vie, pendant plus de 25 ans.
A 36 ans, jâai eu le courage et lâĂ©nergie de me prendre en mains, et de me faire accompagner. JâĂ©tais prĂȘte pour entamer cette lourde et longue dĂ©marche, quâĂ©tait la mienne.
Longue⊠je ne savais pas quâelle serait aussi longue đ Mais vu le traumatisme et mes schĂ©mas de protection (cf le contrĂŽle), jâai fait face Ă de nombreuses rĂ©sistances.
Jâai fait une psychanalyse pendant 7 ans. Ăa Ă©tĂ© le temps nĂ©cessaire pour moi afin que je commence Ă guĂ©rir. Chacun Ă son rythmeâŠpetit pas par petits pas đŁ
Cette introspection Ă lâintĂ©rieur de moi et dans mon passĂ© pendant 7 ans, a Ă©tĂ© une dĂ©marche compliquĂ©e, je ne vous le cache pas.
Mais je ne regrette rien, bien au contraire, cette psychanalyse a été libératrice sur de nombreux points.
đž A 44 ans, je suis une femme mĂ©tamorphosĂ©e : je me sentais dâabord comme un papillon qui sortait de sa chrysalide.
Aujourdâhui je me sens comme un phĆnix qui renait de ses cendres.
Je ne suis peut-ĂȘtre pas Ă ma derniĂšre mĂ©taphore đ
Il nâest jamais trop tard âŠet jâen suis la preuve.