🧩 LA PLACE

Chaque Être Humain se questionne à ce sujet.

Tout un programme 😉 : faire de la place (à l’intérieur de nous), se donner de la place, créer sa place, donner la place à l’Autre, & recevoir une place de la part de l’Autre… pour un juste équilibre… ⚖️

Je vais vous parler aujourd’hui de « faire de la place, à l’intérieur de nous ».

Nous avons tous.toutes nos casseroles et nos lots de blessures (conscientes & inconscientes).

🌸 Il est fondamental de s’autoriser à parler de ces sujets, afin de laisser notre Ego blessé s’exprimer.

Par la parole et les émotions qui l’accompagnent, nous allons ainsi parcourir les étapes du deuil, et nous délester…

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👉 Suite du poste visible sur les réseaux sociaux.

Pour faire un deuil, il est nécessaire de passer par différentes étapes de la courbe du changement.

Il y a des va-et-vient. La durée et l’intensité sont vraiment variables selon les personnes.

Mon expérience :

Ma mère est décédée lorsque j’étais âgée de 13 ans.

J’étais une jeune adolescente, au début de sa construction identitaire.

Le traumatisme a été tel que ma phase de déni a été très longue.

C’est à partir de mes 36 ans, que j’ai appris à faire de la place, en lâchant-prise lors de mes séances de psychanalyse puis dans mes différentes formations (accompagnements en thérapies brèves).

Pour faire ce deuil (car j’en ai eu bien d’autres à faire), j’ai dû m’autoriser à me connecter en pleine conscience à cette ado « mon enfant intérieur ».

J’ai dû lui faire une place par petites touches (un cheminement qui a duré quelques années pour moi), pour aller voir et pouvoir parler de cette douleur « cet arrachement » cristallisé dans mes tripes.

J’ai donné une place complètement légitime à cette enfant afin qu’elle verbalise à voix haute à son psychiatre & ses thérapeutes, son sentiment d’abandon, de rejet, de trahison, d’injustice, de séparation, de manque…

A 36 ans, je commençais à sortir ce qui était imprimé en moi depuis 25 ans…

Cette verbalisation a engendré de la colère, puis de la tristesse, puis les 2, puis la tristesse, encore et encore et encore…

Après la phase de tristesse qui est incontournable et libératrice, est venu le moment de l’acceptation.

J’ai pardonné à ma maman de ne pas avoir réussi à combattre son cancer (malgré son envie, son courage et sa persévérance).

J’ai pardonné à ma maman d’être partie en me laissant là si jeune, vulnérable, hétéronome et en manque de sa protection et de son amour.

En 2016, est venu donc le moment de l’acceptation et un long moment de répit : je me sentais plus légère, comme délestée d’un poids énorme en moins…

➡️ J’ai ainsi fait de la place à l’intérieur de moi (mentale et émotionnelle), afin d’entamer d’autres deuils & d’essayer de faire de la place à la Femme en construction.

Le papillon commençait à sortir de sa chrysalide. 🦋

🔎 Et vous, où en êtes-vous avec vos courbes de deuil ?

🌳 En coaching de l’Etre, je vous accompagne dans votre cheminement.

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